Le poème de tiers personne
Lorsque tes yeux se rejoignaient aux miens
Ça me bouleversait, j’en pleurais
Tu ne m’aimais pas
je le savais
Tu avais un bien aimé
je l’entendais
Un garçon trés maigre, tout faible
C’était un personne funeste, je le pensais
Chaque fois que je le voyais en face de moi
J’avais peur de le tuer
Ça me bouleversait, j’en pleurais.
Chaque fois que je traversais Maçka
Il y avait des bateaux dans le port
Les arbres comme les oiseaux, souriaient
Un vent me faisait perdre la tête
En douce
tu allumais une cigarette
Tu te brûlais le bout des doigts
Tu courbais tes cils et regardais
J’avais froid, j’en frissonnerais,
Ça me bouleversait, j’en pleurais.
Les soirs se termineraient comme un roman
Jézabel se coucherait dans un mare de sang
Un bateau quittait du port
Toi, Tu allais chez lui
Tu y allais comme l’essence, comme une bougie
Tu y restais jusqu’au matin
C’était un personne funeste, je le pensais
Lorsqu’il souriait
il ressemblait à un cadavre
Et quand il te prenait dans ses bras
Ça me bouleversait, j’en pleurais.