19 Şubat 2021 Cuma

Sur le nid de Gaston BACHELARD, Poétique d'espace (le devoir pour l'examen no.2)

"Il faut écrire plus"


Dans la poétique de l’espace, Bachelard vise à explorer la relation entre les images littéraires d’espaces et notre relation avec eux. Ces images s’adressent à notre imagination ; ils promeuvent parfois les plus intimes mémoires qui sont plein de bonheur. Dans ce chapitre s’intitule “
Le nid”, ce bonheur signifie la perception de la maison. On va voir comment.

Bachelard commence avec une citation de Victor Hugo “
Pour Quasimodo, la cathédrale avait été successivement “l’œuf, le nid, la maison, la patrie, l’univers”. Avec ce préambule homérique, Bachelard représente l’indice de l’examen ; la perception de l’appartenance qui commence d’un œuf et continue jusqu’à l’univers, la relation entre le microcosme et le macrocosme. 

Après le préambule, on commence à rechercher le principe de fonctionnement l’image poétique du nid. Tout d’abord, on sait que le nid est la maison d’un animal, en particulier celui des oiseaux. Cette image se représente une signification de la maison dans l’esprit des humaines, d’ailleurs elle le fait par imagination. Bachelard exprime des facteurs de ce sémiosis en assemblant cinq points : la partie bestiale des humaines, la puérilité de l’imagination, la perception phénoménologique, la nostalgie, l’univers-maison.

« Avec le nid, avec la coquille surtout, nous trouverons tout un lot d'images que nous allons essayer de caractériser comme images premières, comme images qui sollicitent en nous une primitivité. Nous montrerons ensuite comment, en un physique bonheur, l'être aime à se « retirer dans son coin ».”

Quant aux instincts, les être-humaines et les animaux ne sont pas aussi différents les uns des autres.
Il y a quelque chose rassurant dans l’image d’un nid qui nous remplit avec un sentiment de
prospérité. Quand on rencontre à un nid, on a mal à croire comment une si petite créature a pu
créer une structure si parfaite au milieu de nulle part. Parce qu’ils sont hors de portée, nous pensons
qu’ils sont en sécurité. En ce moment, cette masse de branche se transforme à un refuge invincible,
et la mémoire de ce moment ne s’est perdu jamais de notre esprit. Il y a de plus magique dans cette
image, c’est que, même si nous n’en avons vu aucun, son image poétique répétitive fait le même
impact sur nous. A propos de refuge, parfois l’image d’un nid procède d’un instinct primitif. Il s’agit
d’un sentiment d’être en sécurité, d’être dans une espace chaleureuse, d’être dedans comme des
petits œufs ou oisillons. Bachelard nous éveille :

« Rien de plus absurde, positivement parlant, que les valorisations humaines des images du nid. Le nid, pour l'oiseau, est sans doute une chaude et douce demeure. Il est une maison de vie : il continue de couver l'oiseau qui sort de l'œuf. Pour l'oiseau qui sort de l'œuf, le nid est un duvet externe avant que la peau toute nue trouve son duvet corporel. Mais quelle hâte de faire d'une si pauvre chose une image humaine, une image pour l'homme !»

Le refuge pour les humaines est une place d’échappement. On ne peut pas sentir chez nous dans un
refuge, il peut être une halte temporaire mais c’est tout. Un homme qui se trouve dans un refuge
est celui qui est en fuite. La même chose est valide pour un oiseau ; les oisillons doivent quitter leur
nid quand ils grandissent suffisamment. La volonté de rester petit dans un nid, est une consolation

au mieux. Quand même, la maison et le refuge se confondent dans notre l’imagination. Un homme
qui est en fuite toujours manque sa maison. Pendant une aventure, le rêve de la maison fleurit dans
l’esprit d’un héros. Après avoir être convaincu, il voudra retourner ou arriver à la maison. Après
tous les amers il endure, sa maison sera son refuge ; une place sécurisée et familier qui ne contient
pas des ennemis. En fait, c’est le sentiment d’appropriation bien universel et même contemporain
est ce qui fait durer l’imagination du nid. On peut appeler une place « chez nous » si seulement il
s’agit de la connaissance, de la confiance sur cette place. Ainsi on quitte d’une place étrangère et
dangereuse et arrive chez nous, a la maison, au notre refuge ou on peut rester. La correspondance
entre le maison/le refuge/le nid résulte de ces aller-retours de la vie, la source de cette image
poétique couche dans le sentiment d’être absent. L’absence de la maison, l’absence de la confiance,
l’absence de la sécurité. La rêve de la maison se réalise si seulement on en est loin.

C’est pourquoi la quête du refuge était un motif constant dans le mouvement romantique français
et chez symbolistes. Il y a un terme singulier qui signifie le sentiment exact de ce refuge : la
nostalgie. Le terme nostalgie dérive du mot grec «
nostos », retour à la maison et « algos », la douleur.
Lamartine écrivait celui-ci «
J'avais établi un siège, comme un nid, dans un de ces saules : là, isolé entre le ciel et la terre, je passais des heures avec les fauvettes. » On trouve ici le motif connu du romantisme français : l’homme qui fuit à la nature pour trouver un refuge. La nostalgie bouleverse les personnages romantiques, elle les force de quitter leur maison propre ou ils ne sentent plus tranquille. Cette nostalgie parfois résulte du désir du retour à l’enfance heureux, mais parfois elle résulte d’une cause plus grave comme on a lu de Baudelaire : « (…) Il me semble que je serais toujours bien là où je ne suis pas, et cette question de déménagement en est une que je discute sans cesse avec mon âme. (…) Enfin, mon âme fait explosion et sagement elle me crie : « N’importe où ! n’importe où ! pourvu que ce soit hors de ce monde ! » Les oiseaux de Baudelaire ne volent jamais au nid. Ils volent au pays exotique, au pays inconnus ; ils volent hors du monde où Baudelaire ne peut se sentir chez lui nulle part.

« Le poète a justement senti qu’une sorte d’accord musicale allait retentir dans l'âme de son lecteur par l'évocation du nid, d'un chant d'oiseau, des charmes qui nous rappellent vers la vieille maison, vers la première demeure (…) Ainsi, les valeurs déplacent les faits. Dès qu'on aime une image, elle ne peut plus être la copie d'un fait. »

Il y a une certaine puissance dans l’image poétique ; même si on est conscience de la vérité, on ne
l’abandonne pas. On est conscience que le nid n’est pas indestructible, mais on continue de lire des
vers, des lignes avec un enthousiasme convaincu. A cet égard, c’est la même puissance dont Hésiode
avait affirmé «
Nous savons dire des mensonges, en nombre, semblables aux faits avérés, / Et nous savons proférer des vérités lorsque nous le voulons. ». Les mensonges semblables à la réalité parfois change notre perception. Un oiseau qui le poète fait voler à son nid peut nous faire rêver à notre maison.

« Le monde est un nid ; une immense puissance garde les êtres du monde en ce nid. »

On n’oublie jamais notre première maison où on est né. Notre première maison est le premier endroit où on ressenti la confiance. Après devenir à un adulte, on rêve toujours le même sentiment. Pour Quasimodo, Notre-Dame était le seul endroit où il peut avoir le sentiment d’appartenir à quelque part. Pour nous les hommes modernes, ce n’est pas le même cas. Comme un pivert qui creuse son nid a l’intérieur d’un arbre, notre maison demeure sur terre, d’ailleurs, dans l’univers. L’instinct qui dirige le pivert de construire son nid dans un arbre, lui insinue aussi à trouver une place correspondante où il peut nourrir ses petits. Dans l’image du nid, on trouve une confiance ; 
le pivert qui suit son instinct trouve le meilleur arbre, l’harmonie de la nature dirige tout. Cette harmonie même couvrit notre l’âme, notre confiance à l’univers-maison fait nous ressentir en sécurité. La consolidation de l’image du nid procède de notre imagination et par nos rêveries qui continuent de respirer dans la mémoire collective littéraire.

Gizem AKTAŞLI

12 Şubat 2021 Cuma

L'utopie littéraire de Borges, par G.Genette (le devoir pour l'examen no.1)

Le sujet en question qui a été examiné par Borges, est proche à l’intertextualité avec l’approche joliment genettienne. Dans cet extrait j’ai essayé d’expliquer en bref l’idée de Borges et l’approchement de Genette. (Figures I, Gérard Genette)   


Des questions permanentes de tout champ littéraire sont prises en main par Genette, cette fois avec un argument de Borges: qu’est-ce que la littérature? Qui est le lecteur et l’auteur et quelles fonctions ont-ils? Borges propose ce point de vue: “On a établi que toutes les œuvres sont l’œuvre d’un seul auteur, qui est intemporel et anonyme.”

Selon Borges, toutes les créations littéraires forment un champ d’inspiration, c’est-à-dire une utopie totalitaire, dont chaque œuvre bénéficie. Ce point de vue secoue la compréhension classique. Cette tendance classique perçoit une œuvre comme un produit imaginatif d’auteur. À l'occasion de cette tendance, afin d’analyse une œuvre certaine critique se referait à la vie de l’écrivain. L’écrivain perd son “autorité” en tant que figure paternelle et est devenu un simple transposeur. Sa vie personnelle ou son identité ne peut avoir un impact sur la fiction. L’écrivain et le lecteur existent pour seulement faire exister la littérature. Et Borges trouve un écrivain pour ce l'univers moniste: tous les écrivains sont des écrivains de n’importe quel livre. En excluant l’autorité, il supprime le contexte historique, l’analyse d’une époque, les effets sociologiques et il brise la temporalité. S’il n’y a pas de chronologie, on ne peut pas parler d’un écrivain postérieur ou précurseur. Nous nous affranchissons de la domination de l’écrivain : nous ne devons pas penser les intentions de l’écrivain, nous ne devons pas chercher sa personnalité dans le livre, une œuvre peut être considérée sans son auteur. Exclure le facteur de l’écrivain en tant qu’une autorité, il nous libère afin de penser autrement sur la littérature. Toute œuvre et universelle et il existera après la mort de son écrivain. Cet universalisme indique l’importance de la participation du lecteur, la personne laquelle va trouver soi-même, en tant qu’un être humain universel, dans les œuvres.

Un livre est toujours dans la relation avec d'autres livres, et chaque époque, il sera interprété par des lecteurs selon la littérature de leur époque. Sa signification n’est pas éteinte, il ne s’épuisera jamais. Ainsi la littérature est toujours dynamique, elle évolue sans cesse ; elle est universelle, intemporelle et impersonnelle. Une lecture est influencée toujours par un autre livre différent, notre perception sur un certain livre se forme avec un autre livre ; qui est en fait, lui-même aussi, influencé par un autre œuvre. Cette confluence change le passé et le futur constamment, chaque époque comprend une œuvre différemment. Borges trouve que ce mythe est plus susceptible à comprendre la littérature que “notre science littéraire” car il semble de penser qu’on ne peut pas définir la littérature “définitivement”. Tous les auteurs sont un seul auteur parce que tous les livres sont un seul livre, d'où suit encore qu'un seul livre est tous les livres.

Je vais essayer d'expliquer mon point de vue sur trois axes : la littérature, le lecteur, et l'écrivain. En commençant par la littérature, je considère quelques méthodes de critique et structuraliste. Par exemple la méthode critique de Saint Bévue et ses variations que nous faisons notre analyse avec la vie d'auteur. Ses difficultés ont déjà été évoquées par Proust et d'autres critiques, mais je crois que c'était un processus naturel pour penser que la vie de l'auteur est importante. Comme nous voyons dans le monstre de Frankenstein ses échecs, les anciennes méthodes essayaient de voir les échecs ou les réalisations possibles de l'auteur, parce qu'il était le créateur. Il était crucial de trouver les traces de la créativité de l'auteur, parce que si nous les trouvions, nous aurions pu comprendre ce qu'est la littérature. Mais leurs erreurs ont été les suivantes : prendre un livre comme une autobiographie d'un écrivain. C’est vraiment gênant et c'est un coup fatal à la créativité. bien que je ne veuille pas dire qu'une autobiographie n'est pas créative, il s'agit néanmoins d'une fiction, pas d'un texte historique. Les pensées et la vie personnelles peuvent être suivies dans le livre, ce qui est absolument utile dans une certaine mesure. Mais si nous essayons de comprendre le livre dans son ensemble avec lui, alors nous essayons de dire qu'un écrivain n'a rien d'autre à faire que d'écrire lui-même et que les écrivains n'écrivent qu'eux-mêmes. Proust conteste cette théorie en disant que moi social et moi créateur sont différents. Idéalement, un écrivain n'écrit pas avec son ego, et plus il s'oublie pendant l'écriture, plus le livre sera créatif. Je suis conscient que le concept d'ego est discutable en littérature, avec la psychanalyse et les surréalistes, mais je ne vais pas argumenter leur point de vue ici maintenant.

Pour un lecteur compétent, la vie d'auteur ne devrait pas être importante de toute façon. La vie personnelle de l’auteur pourrait être amusante et intéressante au maximum. Mais Borges essayant de faire quelque chose de différent, il dissipe le concept d'auteur, et il ne donne pas à la littérature une existence autonome. Pour lui, il y a un concept coexistant dans la littérature. Tous les livres qui ont été écrits sont en relation les uns avec les autres, et en même temps, ils sont en relation avec, par exemple, un livre qui est en train d'être écrit en ce moment et qui est en train d'être lu. J’entends les échos de l'intertextualité et Opera Aperta de Eco: une théorie poststructuraliste un écrivain postmoderne. Ainsi nous avons quitté l’ère de la critique autobiographique. Cependant il semble que dans les temps modernes l’auteur doit mourir, et ici disparaitre, dans la plupart des versions de critique littéraire. Je vais essayer d’expliquer le mythe de Borges dans la cadre de l’interprétation, du sens et de l’intentionnalité. Je voudrais de montrer dans le cadre de la théorie de Barthes “l’auteur est mort” à tel point qu’ils se ressemblent et pas du tout.

Toutes les théories sur l’auteur et le lecteur impliquent une certaine réflexion de l’interprétation. Au contraire à la signification, le sens d’une œuvre est un élément stable. La signification peut changer au cours d’histoire, elle est ouvert et susceptible a l’interprétation d’après les contextes différents. Par exemple une comédie de Molière ne nous dirait plus rien, parce que il y a aucun rapport entre son contexte d’origine et le nôtre, ce n’est point qu’il n’en conserve pas moins son sens et sa signification originel. L’intention d’un auteur peut former le sens, mais l’interprétation d’un lecteur relevé de la signification. Comme le langage est fluide et constamment emprunté et interprété différemment par différents individus, il ne peut jamais y avoir de sens fixe singulier car ce que l'auteur dit et ce que le lecteur lit peuvent être entièrement différents. Les lecteurs appliquent donc le sens, et non les auteurs, car une fois le texte publié, l'auteur n'a plus aucun contrôle sur la direction du texte. L'auteur fonctionne essentiellement comme un moyen de catégoriser les œuvres littéraires, de sorte qu'en découvrant ce qu'est l'auteur, le texte peut commencer à être expliqué. Même avec la catégorisation, l'écriture pose toujours un flux infini de significations. Selon Barthes, pour qu'un texte ait un sens, l'auteur doit mourir et le lecteur doit naître. Ce n'est pas l'auteur qui décide comment un texte doit être lu ou quel sens général doit être tiré d'un texte. Il peut suggérer un sens, ce qui peut influencer l'interprétation du lecteur, mais le pouvoir de déchiffrer le sens appartient en fin de compte au lecteur.

A mon avis, ce mythe de Borges qui exclure l'auteur est stimulant. A propos du sens, en occurrence, il signale le lecteur. Au contraire de l’intention de l’auteur qui forme un livre dont on parle, chez Borges un livre ne peut pas avoir un sens tout fait. Il n'a pas mentionné l'intention de l'écrivain parce que son intention est faite par la littérature d’avant il commence à écrire et s’il s’agit d’une intention, ce sont les intentions et dans la même temps, l’intention de la littérature. L’écrivain est encore vivant chez Borges, mais il est anonyme. Il perd son autorité, c’est vrai, et il est hors de l’histoire mais il existe en tant qu’un figure moteur. Il n’utilise pas sa personnalité mais il nourrit d’une mémoire collective du monde littéraire dans lequel il va trouver son inspiration.  En outre, Borges mentionne d’un seul auteur et d’un seul livre ; ils sont également les auteurs et les livres. Quand un seul auteur écrit un livre, il ne le compose pas tout seul, le livre se forme par le passé, par tous les livres qui existe jusqu’à ce moment. La notion qui semble identique chez Borges est le lecteur. Si l’auteur est un moteur, il est la flamme. La réalisation de cette utopie a besoin de lecteur pour qu’elle interprète la signification. Il va produit le sens qui ne peut pas exister sans lui. « Le sens des livres est devant eux et non derrière, il est en nous. » 

Selon moi, on peut dire cela : Borges est un vrai homme de lettre. La chose très intéressant pour moi qu’il change la place de l’auteur comme Barthes mais en plus de cela il le protège. Il dépossède l’individualité de l’auteur qui est considéré comme un figure inséparable d’un texte littéraire pour le bien littéraire. Ce sont des points vraiment emblématiques au regard du rapport entre poststructuralisme, la critique littéraire et la littérature.


                                                                                Gizem Aktaşlı